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Alanis Obomsawin

Cinéaste, artiste et militante

Membre de la Nation abénaquise et l’une des artistes les plus éminentes du Canada, Alanis Obomsawin est une pionnière du cinéma et du récit autochtones. Sa carrière légendaire a débuté à l’ONF en 1967.


Compagne de l’Ordre du Canada et lauréate du Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène et du Prix en arts visuels et médiatiques, Mme Obomsawin a reçu plus de 50 distinctions pour l’ensemble de sa carrière, ainsi que 19 doctorats honorifiques. Elle a réalisé à ce jour 66 films, cumulant plus de 50 prix, dont 15 pour son long métrage documentaire marquant de 1993 sur la crise d’Oka de 1990, Kanehsatake: 270 Years of Resistance.


Six ans avant Oka, Alanis était présente avec sa caméra lors des descentes de police sur la réserve de Restigouche, pour y tourner Incident at Restigouche (1984), un film qu’elle décrit comme incarnant l’idée que le cinéma peut être une forme de protestation sociale—ce qui a profondément influencé sa pratique cinématographique.


Née au New Hampshire sur le territoire abénaquis, Alanis a été emmenée par sa mère sur la réserve d’Odanak, au nord-est de Montréal, à l’âge de six mois. Elle a été repérée en 1966 par les producteurs de l’ONF Joe Koenig et Bob Verrall, alors qu’elle était le sujet d’un film de Ron Kelly pour la série Télescope de CBC.


Également chanteuse et artiste visuelle reconnue, Alanis fait l’objet d’une exposition itinérante sur sa vie et son œuvre, The Children Have to Hear Another Story, présentée dans plusieurs villes canadiennes.


« Beaucoup a été dit sur l’héritage d’Alanis, qui, il est essentiel de le souligner, continue de s’écrire avec chaque nouveau film dans sa carrière extraordinaire—et remarquablement longue—de réalisatrice, productrice, écrivaine, chanteuse, artiste et militante. Elle incarne tant de choses pour tant de personnes, comme le font tous les grands leaders. Son œuvre est stupéfiante. Avec plus de 60 films déjà réalisés et plusieurs autres en préparation, Alanis Obomsawin n’a pas d’équivalent parmi les conteurs du monde entier. »

– Jason Ryle, Programmateur international, Cinéma autochtone, Festival international du film de Toronto


Alanis Obomsawin
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